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Le marché monte toujours

Démarrons ce post par une petite histoire, une histoire vécue par JL Collins.

Le jour qui sera appelé plus tard Le Lundi Noir, Jim appelle son courtier en bourse. Rappelez-vous qu’à l’époque, en 1987, on téléphonait. Il n’y avait pas d’internet, de téléphones portables ou même d’ordinateurs personnels.

“Hello Bob, comment ça va?”, Ce à quoi il lui répond après une longue pause, “Tu veux rire Jim?!”.

“Rire à propos de quoi?”, lui répond-il. “On vient juste d’essuyer le plus gros krach boursier de tous les temps. Les clients m’ont crié dessus toute la journée. Le marché a chuté de 25%.

C’est à ce moment là que Jim a rejoint tout ces gens stupéfaits par la nouvelle. Pas même La grande dépression n’avait été aussi violente. Sincèrement, ce jour ressemblait à la fin du capitalisme.

Jim savait en tant qu’investisseur bien informé que le marché est volatile. Les cours des actions fluctuent et peuvent connaitre des baisses importantes. Il savait que le marché allait reprendre son implacable remontée. Mais ça, le lundi noir, c’était du jamais vu.

Jim a bien tenu 4 mois durant. Les actions ont continué de chuter. Finalement, il s’est resigné à vendre. Il n’avais pas été assez fort. Et le marché avait quasiment atteint son plus bas. Puis, comme toujours, le marché a repris son ascension implacable.

Dommages

Jim a mis presque un an avant de retrouver la force de se remettre dans la course. A ce moment là, le marché était déjà plus haut qu’avant Le Lundi Noir. Il avait réussi à réaliser ses pertes et payer un surplus pour revenir dans la course. La leçon lui a couté très chère.

Comme il le dit en ses termes:

C’était stupide. Une erreur couteuse. C’était embarrassant d’avoir perdu mon calme. Je n’était pas assez fort.

Cette leçon très couteuse lui a appris à surmonter tous les futurs ouragans qu’on essuie quand on investit en bourse, y compris l’ouragan de classe 5 vécu en 2008, la crise des sub-primes.

Jim a appris sans doute la chose la plus importante à savoir.

Le marché monte toujours

Toujours. C’est une constante. Et il est fort possible que personne ne vous l’ait dit auparavant. Mais c’est loin d’être une balade de santé. C’est plutôt comme le Rubicon Trail, une route très difficile réservée aux plus aguerris.

Rubicon Trail

Et même les plus aguerris se font des sueurs froides sur ce chemin cabossé et tortueux. Rester dans la course est toujours accompagné de panique et de peur. C’est pourquoi il faut rester fort.

Voici un graphique de l’indice Standard And Poors 500:

S&P 500

Entre 1950 et 2016, l’indice est passé d’une valeur proche de 0 à plus de 2200. Mais arrivez-vous à voir la crise de 1987 dans ce graphique? C’est un minuscule soubressaut. C’est facile de le trouver, mais il parait nettement moins effrayant dans ce contexte.

Ce qu’il ressort de ce graphique:

  1. Le marché monte inlassablement malgré de multiples crises majeures,
  2. La montée est chaotique et non linéaire,
  3. Il y a un événement particulièrement apparent, le Mardi Noir.
Author

Mr Tortue

Reptile à carapace dure particulièrement lent

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